Les symptômes d’une poussée

La SEP se révèle et évolue par poussées dans 85% des cas.

Une poussée est la tra­duc­tion de l’inflammation, c’est-à-dire quand le sys­tème immu­ni­taire s’attaque par erreur à la gaine de myé­line qui entoure les axones dans le sys­tème nerveux central.

Cette attaque inflam­ma­toire provoque l’apparition de lésions qui vont empêch­er la bonne prop­a­ga­tion de l’influx nerveux et entraîneront divers types de symptômes.

Des symp­tômes imprévisibles

Selon la zone du sys­tème nerveux cen­tral atteinte, les signes qui appa­rais­sent lors d’une poussée sont vari­ables. Ils dépen­dent de l’endroit où sont situées les lésions. Ils peu­vent ain­si être : ocu­laires, sen­si­tifs, moteurs, mais il peut s’agir égale­ment de trou­bles de l’équilibre, de la coor­di­na­tion ou des trou­bles vésico-sphinctériens.

Les symp­tômes et les signes de SEP sont très vari­ables d’une per­son­ne à l’autre et au cours du temps chez une même per­son­ne. La plu­part des per­son­nes atteintes de SEP ne présen­tent pas tous ces symptômes.

Quand penser à une poussée ?

Appari­tion, réap­pari­tion ou aggra­va­tion de symp­tômes ou signes neu­rologiques durant au moins 24 heures avec régres­sion totale ou partielle.

En l’absence de fièvre ou de prob­lèmes infec­tieux asso­ciés (rhume, grippe, infec­tion urinaire…).

Deux poussées dis­tinctes doivent être séparées par une péri­ode de répit d’au moins 1 mois.

Le plus sou­vent une poussée s’installe en quelques jours, voire quelques heures, et dure env­i­ron 2 à 6 semaines.

La fréquence des poussées est habituelle­ment d’environ une tous les ans, mais cette fréquence est très vari­able d’une per­son­ne à l’autre.

Les poussées peu­vent être légères, mod­érées ou sévères et sont sou­vent dif­férentes d’une fois à l’autre, tant dans leur inten­sité que dans la man­i­fes­ta­tion des symptômes.

À savoir

Ce peut être un phénomène de Uthoff ou pseu­do-poussée si :

Il existe une exac­er­ba­tion tem­po­raire des symp­tômes, sur­venant lors d’une hausse de la tem­péra­ture cor­porelle : chaleur ambiante élevée, fièvre, bain chaud, après effort intense ou infection.

Il y a dis­pari­tion com­plète des symp­tômes quand la tem­péra­ture du corps diminue.

À retenir

  • La SEP se révèle et évolue par poussées dans 85% des cas.
  • Selon la zone du sys­tème nerveux cen­tral atteinte, les signes qui appa­rais­sent lors d’une poussée sont vari­ables. Ils dépen­dent de l’endroit où sont situées les lésions.
  • Les poussées sont sou­vent dif­férentes d’une fois à l’autre chez une même per­son­ne. Elles sont vari­ables dans leur inten­sité, leurs symp­tômes et leur durée.
  • Il n’existe pas de fac­teurs favorisant les poussées.
  • Cer­tains symp­tômes peu­vent mimer une poussée même s’ils ne le sont pas, on par­le de pseudo-poussées.



M‑FR-00010174–1.0 — Établi en févri­er 2024